La richesse inclusive et autres indicateurs de bien-être expliqués à mon grand père

Au fur et à mesure que les effets du changement climatique deviennent plus visibles, le dogme de la croissance économique infinie sur une planète finie commence à être remis en question par des pans croissants de la société civile. D’autres plaident au contraire pour maintenir l’objectif de maximisation de la croissance économique, mais en la transformant en une croissance qui serait « durable ».

Dans ce contexte, un certain nombre d’initiatives commencent à émerger visant à compléter ou remplacer le Produit Intérieur Brut (PIB) par de nouveaux indicateurs dits « durables » et « inclusifs », qui mesureraient non seulement la croissance économique, mais aussi d’autres éléments, tels que la valeur de la biodiversité, le niveau d’éducation, la santé et la productivité de la population, ou encore la confiance des citoyens dans le gouvernement. Ces nouveaux indicateurs se nomment selon les pays « richesse inclusive », « indicateur de bien-être », ou encore « richesse globale ».

Quelle réalité se cache derrière ces nouveaux indicateurs aux noms vagues mais attirants ? Sont-ils réellement post-croissance, reflétant un changement profond de paradigme ? Ou sont-ils au contraire le dernier avatar du capitalisme – maintenant renommé « capitalisme participatif » – cherchant à se réinventer afin de conserver la licence sociale d’opérer en dépit de protestations croissantes ? Se pourrait-il qu’il s’agisse en réalité du stade ultime de la financiarisation, maintenant étendue à la nature et à la vie humaine ? Quelles seraient alors les alternatives ? Telles sont les questions auxquelles ce bref rapport va tenter de répondre, en commençant par analyser dans le détail certains de ces nouveaux indicateurs.

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