Les nouveaux marchés financiers sur la nature expliqués à ma grand-mère

Le « capital naturel » est une nouvelle façon de concevoir la nature où celle-ci est considérée comme un ensemble de services rendus aux êtres humains, tout le reste étant inutile et ne méritant pas d’être préservé. Cette approche considère qu’il faut mettre un prix sur la nature pour la sauver. Elle promeut par ailleurs la création de marchés financiers où les entreprises destructrices de l’environnement peuvent s’échanger des permis de détruire.

La nouvelle finance dite « durable » transformera ces permis en instruments financiers écolabellisés verts, sur lesquels il est possible de spéculer.

Il a cependant été démontré que le capital naturel est un concept simpliste qui n’a pas grand chose en commun avec la biodiversité. Il a en outre été démontré que les méthodologies de valorisation monétaire de la nature sont
biaisées et produisent des chiffres sans signification. Il a enfin été montré que ces futurs marchés de compensation biodiversité sont voués à l’échec, du fait de problèmes conceptuels insurmontables.

La solution est de revenir à des politiques environnementales traditionnelles qui ont fait leurs preuves (trou dans la couche d’ozone, amiante etc…).

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